Dans le domaine de l'épidémiologie génétique, les études d'association pangénomiques cas-témoins visent à identifier les marqueurs génétiques d'une maladie. Les approches les plus courantes, dites simple marqueur, consistent à tester séparément l'association entre chaque marqueur et la présence/absence de la maladie, ce qui impose des précautions contre le risque de faux positifs conduisant souvent à des règles d'identification très conservatives. Lorsque l'on soupçonne que le signal d'association est faible, par exemple dans la recherche de variants rares, il est souvent plus efficace de chercher à identifier une région génétique d'intérêt plutôt que des marqueurs isolés. Ce type d'approche pose la question du choix de la méthode d'agrégation des statistiques de test individuelles au sein d'une région. Nous montrons que le meilleur choix dépend à la fois de la répartition spatiale du support du signal d'association et de celle des corrélations entre statistiques de test individuelles au sein de la région étudiée.